Le Consortium, SAS créée en 2015 par plusieurs entreprises membres du Snes (Syndicat nationale des entreprises de sécurité), réunit désormais 21 PME et ETI du secteur de la surveillance humaine. « Nous comptons peser dans la réflexion sur l’avenir du métier », déclare Harold Heredia à AEF info suite à son élection au poste de Président du Consortium SP. 

logoCONSORTIUM_ImageEnAvant« Face aux difficultés économiques et de recrutement dans le secteur de la Sécurité privée, nous voulons faire entendre la voix des PME et des ETI sur l’évolution du secteur », déclare Harold Heredia, nouveau Président de la structure dont les membres représentent un chiffre d’affaires annuel d’environ 150 millions d’euros et emploient environ 6 000 salariés.

Dans un communiqué, le groupement précise qu’il « prendra des initiatives pour contribuer au débat sur les nécessaires réflexions prospectives sur l’avenir du métier ainsi que ses relations avec les forces de sécurité publique. »

 

« Le consortium = Une alternative aux grands groupes »

« L’objectif du Consortium est d’être une alternative aux grands groupes de surveillance humaine en partageant nos compétences, et donc en proposant des solutions multi-sites et multi-métiers », souligne Harold Heredia.

« Le Consortium permet à ses entreprises membres de déployer des compétences qu’elles n’auraient pas eues seules. Cela crée des synergies. »

 

Au cours des derniers mois, le Consortium a remporté des marchés d’envergure auprès des groupes Carrefour et Orange, se félicite Gil Ancelin, président sortant. « Nous avons aussi assuré, en juin dernier, la sécurité des Cannes Lions, le festival international de la créativité, 48 heures après avoir été avisés de la défaillance d’une société », poursuit-il. « Nous avons couvert l’événement grâce à six entreprises membres du groupement qui ont fourni, au pied levé, une cinquantaine d’agents par jour du 17 au 21 juin 2019. »

 

Mais Le consortium, c’est qui ?

Membres du conseil d’administration :

  • Harold Heredia, nouveau Président (Lynx)
  • Gil Ancelin, Président sortant (Protec sécurité)
  • Servan Lépine (Excelium)
  • Stéphane Dupas (DMH et Panthera)
  • Dominique Pitoy (Icare sécurité)
  • Alban Ragani (Securiteam)
  • André-Luc Montagnier (SSP Méditerranée)

 

Le Consortium compte 12 membres fondateurs : Excelium, Saas sécurité, Capital sécurité, DMH sécurité, Panthera, GIP, Securiteam, Icare sécurité, SSP Méditerranée, Lynx sécurité, Protec sécuritéEamus Cork …

7 entreprises ont ensuite rejoint le groupement depuis sa création : Axes sécurité, Est sécurité, Saint-George management, SPO, SGC sécurité, CF innovation et Eyes sécurité.

Lors de l’assemblée générale du 28 Juin 2019 qui s’est tenu à La Baule, 2 entreprises ont rejoint le Consortium de sécurité, à savoir Delta drone et ATM Group. 2 autres accèdent par ailleurs au statut de « membre partenaire » du groupement : Astre sécurité privée et Rangers sécurité.

« L’assemblée générale de l’exercice 2018 a enregistré les demandes […] d’adhésion d’autres sociétés qui seront étudiées dès réception dans les prochaines semaines, dont Atlantic sécurité (Philippe Maquin) et Ranc développement (Romain Gille), basée dans les Bouches-du-Rhône, un secteur dans lequel le Consortium de sécurité privée veut compléter sa couverture territoriale », précise le Consortium.

 

 

Quel est son but :

Outre sa volonté de « compléter sa couverture géographique » dans les mois à venir, le Consortium de sécurité privée vient de se doter d’un « cluster » consacré aux questions de technologie et d’installation de matériels. Le « Cluster technologie CSP » entend être un regroupement des compétences de la filière technologique et sécurité électronique », explique le Consortium. « La technologie est l’un des éléments devant permettre à la sécurité privée de retrouver des marges », complète Harold Heredia.

Le groupement entend également développer, au profit de ses membres, son rôle de « centrale d’achat« . « Nous avons négocié des achats groupés sur l’automobile, les télécommunications, les assurances… Cela permet à nos entreprises de réduire leurs coûts », complète Gil Ancelin.

 

 

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Propos recueillis par AEF info
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