Vidéosurveillance algorithmique : un point sur l’article du projet de loi olympique qui autorise le recours aux algorithmes pour l’analyse des images enregistrées par des caméras ou des drones.

 

 

vidéosurveillance algorithmiqueL’assemblée nationale a adopté jeudi 23 mars dernier l’article du projet de loi olympique. Ce dernier autorise le recours aux algorithmes pour l’analyse des images enregistrées par des caméras ou des drones. C’est ce que l’on appelle « vidéosurveillance algorithmique ».

 

En effet, à l’approche les Jeux Olympiques de Paris 2024, le gouvernement souhaite mener une expérimentation de vidéosurveillance dite « intelligente » dès promulgation de la loi. Elle devrait être applicable dès cet automne pour la coupe du monde de Rugby.

 

Ce dispositif est destiné aux manifestations sportives, récréatives ou culturelles exposées à des risques d’acte de terrorisme ou d’atteinte grave à la sécurité des personnes.

 

Les systèmes de vidéosurveillance algorithmiques seront supposés détecter des situations anormales telles que des départs de feu, flux de personnes, colis abandonnés ou encore les mouvements de foule. Il ne s’agira donc pas de mettre en place de la reconnaissance faciale ni de traitement biométrique. 

 

Derrière ces systèmes, ce seront des opérateurs vidéo qui exploiteront les données et décideront si la situation est jugée anormale.

 

Ce double contrôle associant l’homme et les technologies permettra de multiplier la vigilance et l’efficacité de la Sécurité. Cela aura pour effet de gagner du temps et d’instaurer un territoire de confiance.

 

L’enjeu des JO de Paris 2024 est de taille puisque 15 millions de touristes seront attendus en juillet 2024 ! 

 

La vidéosurveillance algorithmique va donc être un dispositif à regarder de près lors de toute l’expérimentation.